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Elu « hôtel le plus romantique au monde », la Maison Souquet offre un écrin unique aux amoureux de refuges confidentiels et de rendez-vous secrets.

Inspiré des plus prestigieuses maisons de plaisirs de la Belle Epoque, son décor ressuscite les splendeurs de ces lieux festifs, quand Paris était le centre du monde.

« La fortune vient en dormant, à condition de ne pas dormir seule.  »

La Belle Otero

En hommage à celles et ceux qui firent vibrer le Paris de la Belle Epoque, la Maison Souquet réinvente l’atmosphère romanesque de ces maisons closes luxueuses et théâtrales où des demi-mondaines accordaient leurs faveurs à des admirateurs aux noms illustres, avant de mettre Paris et le monde à leurs pieds.

De cette Maison Souquet qui était inscrite dans le registre des maisons de plaisirs et qui avait ouvert ses portes en 1905, il reste peu de traces. Le pari a donc été de l’imaginer telle qu’elle avait pu exister, à une époque où Montmartre était un haut-lieu de la fête parisienne. Cafés, guinguettes et maisons closes fleurissaient alors au pied de la Butte, autour du Moulin Rouge où virevoltaient Jane Avril et La Goulue, croquées avec humanité par Toulouse-Lautrec. Ayant lui-même vécu dans une maison de plaisirs du quartier, le peintre ne se sentirait aucunement dépaysé devant les deux lanternes rouges signalant l’entrée de l’hôtel, référence à sa vocation passée.

Au cœur de cette paisible rue de Bruxelles où vécut Emile Zola, l’auteur de Nana, la Maison Souquet fait ainsi revivre toute une époque, avec pour seule vocation de susciter l’enchantement et d’offrir à ses hôtes des moments hors du temps.

Les nuits de Montmartre

Durant la Belle Epoque, Paris brille de mille feux. Boulevards, théâtres et cafés attirent ceux et celles voulant se montrer et s’amuser, dans l’ivresse de cette fin de siècle qui signe le triomphe de la femme légère.

Depuis l’inauguration du Moulin Rouge en 1889, Montmartre, alors simple hameau peuplé d’une dizaine de moulins, est le rendez-vous du Paris canaille et artistique. Peintres et écrivains, mais aussi dandys et « gens du monde » viennent s’enivrer dans ce quartier aussi joyeux que populaire, peuplé de femmes malicieuses et délicieusement immorales. De même que les poètes et les écrivains, Maupassant, Oscar Wilde, Colette, Apollinaire ou Prévert, les peintres autour de Renoir, de Van Gogh et de Toulouse-Lautrec sont séduits par le parfum bohême qui émane du quartier : tous couchent sur la toile ou le papier cette Butte encore campagnarde et ses maisons de plaisirs où clients de passage, habitués et amoureux transis peuvent laissent vagabonder leurs désirs en toute liberté. Par leur fantaisie et leur halo érotique, ces mondes clos, cœurs battants de la vie nocturne, illustrent à merveille cette Belle Epoque avide de succès, de plaisirs et d’aventure.

Les courtisanes, reines de Paris

On les surnomme filles de joie, lorettes, cocottes, lionnes, demi-mondaines, grandes horizontales ou courtisanes, selon qu’elles hantent les rues de la capitale, qu’elles vivent à l’ombre de maisons closes ou qu’elles possèdent de somptueux hôtels particuliers offerts par leur amant, la plupart du temps des célébrités de l’aristocratie ou de la finance.

Elles ont des formes voluptueuses, la taille étranglée dans un corset et l’allure frondeuse, sont issues d’un milieu modeste ou ont connu un revers de fortune. Elles s’appellent Margot, Blanche, Mimi, Emma, Apollonie, Carmen, Céleste et leur histoire reste mystérieuse ; La Castiglione, Cléo de Mérode, Liane de Pougy, La Belle Otero ou la Païva et leur vie, aussi luxueuse que romanesque, est intimement liée au siècle.

Ces femmes fatales ont souvent débuté sur les planches. Comblées de tous, elles peuvent choisir à leur guise celui à qui elles feront tournoyer les sens, le cœur et… la fortune. Rien n’est trop beau pour elles : grands restaurants, parures de diamants et toilettes somptueuses achetées chez Worth ou chez Doucet. Car, en cette époque d’intense mobilité sociale, la haute couture travaille autant pour les femmes du « beau monde » que pour Liane de Pougy, La Castiglione ou La Belle Otero… En cet âge d’or du spectacle, les courtisanes sont les reines de Paris !

La Maison Souquet les fait revivre en donnant leurs noms à ses vingt chambres et suites.